Avec le développement rapide de l'industrie de l'emballage, des matériaux légers et faciles à transporter se développent et se généralisent. Cependant, les performances de ces nouveaux matériaux, notamment leur imperméabilité à l'oxygène, répondent-elles aux exigences de qualité des emballages alimentaires ? Cette question préoccupe les consommateurs, les utilisateurs, les fabricants et les organismes de contrôle qualité. Nous aborderons aujourd'hui les points essentiels des tests de perméabilité à l'oxygène des emballages alimentaires.
Le taux de transmission d'oxygène est mesuré en fixant l'emballage sur le dispositif de test et en atteignant l'équilibre dans l'environnement de test. L'oxygène est utilisé comme gaz de test et l'azote comme gaz vecteur afin de créer une différence de concentration en oxygène entre l'extérieur et l'intérieur de l'emballage. Les méthodes de test de perméabilité des emballages alimentaires sont principalement la méthode de pression différentielle et la méthode isobare, la première étant la plus répandue. La méthode de différence de pression se divise en deux catégories : la méthode de différence de pression sous vide et la méthode de différence de pression positive. La méthode sous vide est la plus représentative et la plus précise. Elle permet d'utiliser une large gamme de gaz de test, tels que l'oxygène, l'air, le dioxyde de carbone, etc., pour tester la perméabilité des matériaux d'emballage. Cette méthode est conforme à la norme GB/T1038-2000 relative au test de perméabilité aux gaz des films et feuilles plastiques.
Le principe du test consiste à utiliser l'échantillon pour séparer la chambre de perméation en deux espaces distincts. On commence par mettre sous vide les deux faces de l'échantillon, puis on remplit l'une d'elles (côté haute pression) avec un gaz test à 0,1 MPa (pression absolue), tandis que l'autre (côté basse pression) reste sous vide. Ceci crée une différence de pression de 0,1 MPa entre les deux faces de l'échantillon. Le gaz test traverse alors le film et pénètre dans la zone basse pression, provoquant une variation de pression.
De nombreux tests ont démontré que pour le lait frais, une perméabilité à l'oxygène comprise entre 200 et 300 permet une durée de conservation réfrigérée d'environ 10 jours. Avec une perméabilité à l'oxygène comprise entre 100 et 150, cette durée peut atteindre 20 jours. Si la perméabilité à l'oxygène est maintenue en dessous de 5, la durée de conservation peut dépasser un mois. Concernant les produits carnés cuits, il est essentiel de contrôler non seulement la perméabilité à l'oxygène du matériau afin de prévenir l'oxydation et la détérioration, mais aussi ses propriétés de barrière à l'humidité. Pour les aliments frits tels que les nouilles instantanées et les aliments soufflés, les propriétés de barrière sont tout aussi importantes. L'objectif principal de l'emballage de ces produits est de prévenir l'oxydation et le rancissement. Il est donc crucial d'obtenir un emballage étanche à l'air, isolant, opaque à la lumière et aux gaz. L'emballage le plus courant est le film aluminisé sous vide. Les tests ont montré que la perméabilité à l'oxygène de ce type d'emballage doit généralement être inférieure à 3 et sa perméabilité à l'humidité inférieure à 2. Sur le marché, on trouve principalement des emballages sous atmosphère protectrice. Il ne s'agit pas seulement de contrôler le degré de perméabilité à l'oxygène du matériau, mais aussi d'exiger certaines conditions de perméabilité au dioxyde de carbone.
Date de publication : 24 février 2023




